les préoccupations des employé·es en 2025.
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Propension à démissionner & sécurité de l'emploi
des priorités claires
Top 3 des motivations:
- Sécurité de l'emploi avec un résultat de 81%
- Équilibre travail-vie privée avec un résultat de 79%
- Rémunération avec un résultat de 78%
Même si la sécurité de l'emploi reste le principal facteur de motivation, comme l'année dernière, les employé·es suisses n'hésitent pas à quitter leur employeur s'il ne répond pas à leurs exigences. Par rapport à l'année dernière (88%), l'importance de la sécurité de l'emploi a diminué de 7%, et ce malgré le fait que 64% des personnes interrogées affirment que rien n'a changé sur ce point chez leur employeur au cours des six derniers mois.
Les membres de la génération Y sont plus disposés à tirer les conséquences de leur insatisfaction que la génération Z et la GenX, les baby-boomers étant les plus réticents à tirer des conséquences de leur insatisfaction. Cependant, en ce qui concerne le manque d'opportunités de carrière et d'évolution, c'est les membres de la génération Z, à 58%, qui démissionneraient si leur manager ne les soutenait pas dans leur évolution, 51% démissionneraient s'il n'y avait pas d'opportunités de carrière pour eux.
Les hommes sont généralement un peu plus enclins à prendre des risques que les femmes. Cependant, le désir de ne pas travailler du tout lorsque l'argent n'a pas d'importance a diminué de 5% par rapport à l'année dernière et est actuellement de 38%.
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Appartenance & vivre ensemble
des besoins clairs
Le sentiment d'appartenance est devenu un besoin fort des employé·es et une exigence claire vis-à-vis de leurs employeurs: 50% des employé·es démissionneraient s'ils·elles n'avaient pas un sentiment d'appartenance à leur travail. En 2024, le score n'était encore que de 24%.
Cela joue non seulement un rôle pour le bien-être, mais aussi pour la productivité. 81% des personnes interrogées sont plus performantes au travail lorsqu'elles ressentent un sentiment de communauté avec leurs collègues. 80% disent que cela a un impact direct sur leur santé mentale; c'est le facteur d'évaluation qui a été classé comme le plus important dans le dernier Workmonitor avec un score de 91%. 31% des employé·es seraient même prêt·es à gagner moins s'ils·elles avaient des amis au travail.
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Valeurs & culture
développement personnel par la confiance
En plus du sentiment d'appartenance, les valeurs et le sentiment de pouvoir être soi-même au travail gagneront encore en importance en 2025. Ainsi, 41% des personnes interrogées refuseraient un emploi qui n'est pas lié à leurs valeurs environnementales et sociales. En 2024, le score n'était encore que de 35%.
La confiance dans le management joue également un rôle crucial. 30% des personnes ont déjà quitté un emploi parce qu'elles ne faisaient pas confiance à la direction. 44% des personnes interrogées font confiance à leur employeur pour créer une culture du travail dans laquelle chacun·e peut réussir et s'épanouir.
Mais, les entreprises sont encore à la traîne par rapport à la création d'un environnement de travail inclusif: l'année dernière, moins de la moitié des employé·es ont estimé qu'ils·elles devaient cacher des aspects de leur personnalité au travail et le score auquel l'enquête actuelle aboutit a augmenté de 8% pour passer à 58%.
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Compétence & développement
la formation continue est indispensable
Domaines de compétences de haut niveau:
- Formation relative à l'intelligence artificielle (IA) avec un score de 34%,
- Connaissances informatiques et technologiques avec un score de 27%
- Compétences en gestion et en leadership avec un score 21%
64% des Suisses et Suissesses interrogés considèrent les possibilités de formation et de développement comme importantes lorsqu'ils·elles pensent à leur employeur actuel ou futur. C'est la génération Z qui demande qu'on lui offre le plus de possibilités et de soutien.
Les entreprises répondent à ces besoins. En général, 69% des personnes interrogées sont satisfaites des possibilités de formation offertes par leur employeur. 64% disent que leur employeur les aide à développer des compétences pérennes pour leur carrière. L'année dernière, le score n'était encore que de 49%. Les différentes possibilités d'évolution ont pour la plupart aussi augmenté: 30% des personnes interrogées considèrent qu'il y a plus de possibilités. Mais 12% des personnes trouvent qu'il y en a moins.