propension à démissionner: les suisses et les suissesses défendent leurs priorités.
Communiqué de presse
- Les employé·es suisses ont des attentes claires relativement à leur travail et, malgré leur désir de sécurité par rapport à leur emploi, ils·elles sont prêt·es à démissionner si leurs attentes ne sont pas comblées.
- Un nouvel état d'esprit s'installe: ce qui compte pour les employé·es, ce n'est plus uniquement ce qu'ils·elles font au travail, mais aussi pourquoi et surtout avec qui ils·elles le font.
- Les employé·es ne font plus de concessions par rapport au sentiment de communauté auquel ils·elles aspirent, aux possibilités d'apprentissage et d'évolution.
- Tous les aperçus et l'ensemble de l'étude sont disponibles ici.
- téléchargement direct de l'étude (english only)
Les employé·es suisses se représentent précisément leur rôle dans le travail et n'ont pas peur d'exprimer leurs exigences et de tirer les conséquences qui s'imposent si elles ne sont pas satisfaites. Le dernier Workmonitor de Randstad montre que les valeurs, l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée et les possibilités de formation continue sont des prérequis non négociables lorsqu'ils·elles choisissent leur employeur. Ce qui compte, ce n'est plus uniquement ce qu'ils·elles font au travail, mais aussi pourquoi et surtout avec qui ils·elles le font.
démissionner n'effraie pas
50% des employé·es démissionneraient s'ils·elles n'avaient pas un sentiment d'appartenance à leur travail. En 2024, ils·elles étaient 24%. 39% démissionneraient si aucune opportunité d'évolution ne leur était offerte. En 2024, ils·elles étaient 26%. 54% démissionneraient si leur emploi les empêchait de profiter de leur vie personnelle. En 2024, ils·elles étaient 50%.
Même si la sécurité de l'emploi reste le facteur de motivation le plus élevé, avec 81% des employé·es, avant même l'équilibre travail-vie privée, à 79% et le salaire, à 78%, les employé·es suisses n'hésitent pas à quitter leur employeur s'il ne répond pas à leurs exigences. Les membres de la génération Y sont plus disposés à tirer les conséquences de leur insatisfaction que la génération Z et la GenX et les hommes sont un peu plus enclins à prendre des risques que les femmes. Cependant, le désir de ne pas travailler du tout lorsque l'argent n'a pas d'importance a diminué de 5% par rapport à l'année dernière et est actuellement de 38%. Alors, qu'est-ce qui motive les employé·es au travail?
Motivation due aux valeurs et au sentiment d'appartenance
Ce qui compte, ce n'est plus uniquement ce qu'ils·elles font au travail, mais aussi pourquoi et avec qui ils·elles le font. En plus du sentiment d'appartenance, les valeurs et le sentiment de pouvoir être soi-même au travail gagneront encore en importance en 2025. Ainsi, 41% des personnes interrogées refuseraient un emploi qui n'est pas lié à leurs valeurs environnementales et sociales. En 2024, ce chiffre n'était encore que de 35%.
Mais les entreprises demeurent à la traîne par rapport à la création d'un environnement de travail inclusif: l'année dernière, pas moins de la moitié des employé·es ont estimé qu'ils·elles devaient cacher des aspects de leur personnalité au travail. C'est la valeur dans l'enquête actuelle qui a augmenté de 8% pour passer à 58%.
Les personnes avec lesquelles les Suisses travaillent jouent un rôle essentiel dans la productivité et la motivation: 81% des personnes interrogées sont plus performantes au travail lorsqu'elles ressentent un sentiment de communauté avec leurs collègues. 80% disent que cela a un impact direct sur leur santé mentale; c'est le facteur d'évaluation qui a été classé comme le plus important dans le Workmonitor avec le score de 91%. 31% des employé·es seraient même prêt·es à gagner moins s'ils·elles avaient des amis au travail.
La confiance dans le management joue également un rôle crucial. 30% ont déjà quitté un emploi parce qu'ils·elles ne faisaient pas confiance à la direction. 44% des personnes interrogées font confiance à leur employeur pour créer une culture du travail dans laquelle chacun·e peut réussir et s'épanouir.
Formation et évolution sont non négociables: les entreprises progressent
Dans un monde du travail qui se renouvelle rapidement, les employé·es en Suisse ont besoin d'évoluer. 64% des personnes interrogées estiment donc que les possibilités de formation et d'évolutions sont importantes pour elles. La formation relative à l'intelligence artificielle (IA) (34%), les connaissances en informatique et technologiques (27%) ainsi que les compétences en gestion et en leadership (21%) sont les domaines les plus pertinents.
Les entreprises répondent à ces besoins. En général, 69% sont satisfaites des possibilités de formation offertes par leur employeur. 64% disent que leur employeur les aide à développer des compétences pérennes pour leur carrière. L'année dernière, ce chiffre n'était encore que de 49%. Les différentes possibilités d'évolution ont pour la plupart aussi augmenté: 30% des personnes interrogées voient plus d'opportunités. Mais 12% des personnes estiment qu'il y en a moins.
«Beaucoup s'attendaient à ce que les conditions économiques difficiles de 2024 atténuent les attentes des talents, mais le Workmonitor montre le contraire. Nous voyons qu'un nouvel état d'esprit s'est établi: les talents ont des attentes variées.
L'importance du travail est complexe et doit être appréciée individuellement. Les talents dictent eux-mêmes ce qui est vraiment important pour eux et dans leur environnement. Les entreprises qui réussissent sont celles qui s'adaptent à cette nouvelle donne. La solution consiste à renforcer notre ressource la plus importante: les personnes», a déclaré Andreas Schenk, directeur du développement des affaires et des ventes.
À propos de Randstad
Le Workmonitor de Randstad est réalisé dans le monde entier en prenant en compte 26 000 employé·es sur 35 marchés en Europe, en Asie-Pacifique et en Amérique. Les résultats pour la Suisse reflètent les tendances du marché national.
Randstad est un leader mondial pour les talents et son objectif est d'être l'entreprise la plus équitable et la plus spécialisée au monde pour les talents. En tant que partenaire des talents et grâce à nos quatre spécialisations, opérationnelle, professionnelle, numérique et entreprise, nous proposons à nos clients la main-d'œuvre de haute qualité, diversifiée et flexible dont ils ont besoin pour réussir dans un monde où les talents sont rares. Nous aidons les personnes à trouver des emplois ayant du sens, à développer des compétences pertinentes, à faire l'expérience de l'appartenance et du sens dans leur environnement de travail. Avec la valeur que nous créons, nous nous engageons pour un avenir meilleur et plus durable pour tous.
Avec son siège social aux Pays-Bas, Randstad est actif sur 39 marchés et emploie environ 40 000 personnes. En 2023, nous avons aidé 2 millions de talents à trouver du travail et réalisé un chiffre d'affaires de 25,4 milliards d'euros. Randstad N.V. est cotée sur Euronext Amsterdam. Pour plus d'informations, vous pouvez consulter le site www.randstad.ch/fr/.